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Tu as entendu parler des droguesl?... Tu as vu des images?...
Moi, j'ai vu des images. Les gens sont précipités, tout à fait
sans défense, dans le vital le plus bas et suivant leur nature,
c'est ou épouvantable, ou cela leur paraît merveilleux. Par
exemple, l'étoffe sur un coussin ou sur un siège, tout d'un
coup se remplit d'une beauté merveilleuse. Puis ça leur dure
deux heures, trois heures comme cela. Naturellement, ils
sont tout à fait fous pendant ce temps. Et le malheur, c'est
que les gens disent : "Des expériences spirituelles" ; et il n'y
a personne pour leur dire que cela n'a rien à voir avec les
expériences spirituelles.
Il n'y a pas longtemps, j'ai reçu une lettre de quelqu'un
qui me disait avoir pris de ces drogues, et il râcontait qu'il
avait eu des visions terribles, que les murs de sa chambre
s'étaient animés de milliers de visages méchants et désespérés
qui l'ont persécuté jusqu'à la nuit. Voilà.
Mais enfin, cela m'a donné encore une preuve de plus...
J'ai vu des images dans Life (il y avait des photos), on a
l'air d'être entré dans une maison d'aliénés. N'est-ce pas, ce
sont les images enregistrées dans le subconscient — les
images des pensées, les images des sensations, les images
des sentiments, enregistrées dans le subconscient — qui
deviennent objectives, qui remontent à la surface et deviennent
objectives. Alors cela donne le tableau exact de ce
qui est dedans.
Par exemple, si l'on a la sensation ou la pensée que
quelqu'un est méchant ou ridicule, ou ne vous aime pas,
enfin des opinions de ce genre, généralement cela remonte
en rêve, mais là, on n'est pas endormi et on a le rêve ! Ils
viennent jouer le jeu que vous avez pensé d'eux; ce que
1 La Mère fait allusion au LSD.

vous avez pensé d'eux, vient sur vous avec leur forme. Alors
c'est une indication : ceux qui voient des images souriantes,
aimables, belles, cela veut dire que dedans, ça se comporte
assez bien (vitalement), mais ceux qui voient des choses
terrifiantes ou méchantes, ou comme celles-là, cela veut dire
que le vital n'est pas joli.
Oui, mais est-ce qu'il n'y a pas un vital objectif, où ces
visions n'ont rien à voir avec notre propre subconscient?
Oui, il y a cela, mais ça n'a pas le même caractère.
Pas le même caractère?
On ne peut le connaître que si l'on va dans le vital
pleinement conscient — conscient de son propre vital et conscient
dans le monde vital comme l'on est conscient dans le
monde physique. On y va consciemment. Ce n'est pas un
rêve, cela n'a pas le caractère d'un rêve; cela a le caractère
d'une activité, d'une expérience, et c'est très différent.
Mais il existe aussi de ces mondes du vital où l'on persécute,
des mondes terribles, des mondes de torture et de
persécution, non?
Quatre-vingt-dix pour cent subjectif. Pendant plus d'un
an régulièrement, toutes les nuits, à la même heure et de la
même façon, je suis entrée dans le vital pour y faire un
travail spécial. Ce n'était pas le résultat de ma propre
volonté : j'étais destinée à le faire. C'était quelque chose que
j'avais à faire. Alors, par exemple, on décrit beaucoup cette
entrée dans le vital; il y a un passage où des êtres sont
postés pour vous empêcher d'entrer (on parle beaucoup de
ces choses dans tous les livres occultes), eh bien, je sais par

une expérience (pas en passant) répétée et apprise, que cette
opposition ou cette malveillance est pour quatre-vingt-dix
pour cent psychologique, dans le sens que si vous ne vous y
attendez pas ou vous ne la craignez pas, ou qu'il n'y a pas en
vous quelque chose qui a peur de l'inconnu ni tous ces
mouvements d'appréhension et autres, c'est comme une
ombre sur un tableau ou la projection d'une image, cela n'a
pas de réalité concrète.
J'ai eu une ou deux batailles vitales vraies, ça oui, en
allant rescaper quelqu'un qui s'était fourvoyé. Et deux fois
j'ai reçu des coups, et le matin, quand je me suis ré-veillée,
il y avait la marque (Mère montre son oeil droit). Eh bien, dans
les deux cas, je sais que c'était en moi, non pas une peur, je
n'ai jamais eu peur là, mais parce que je m'y attendais.
L'idée que "ça peut bien arriver" et que je m'y attendais, a
fait que le coup est venu. Je l'ai su d'une façon certaine. Et
si j'avais été dans ce que l'on peut appeler mon "état
normal" de certitude intérieure, cela n'aurait pas pu me
toucher, ça n'aurait pas pu. Et j'avais eu cette appréhension
parce qu'une occultiste que je connaissais, avait perdu un
oeil dans une bataille vitale et qu'elle me l'avait dit, et alors
(riant) cela m'a donné l'idée que c'était possible, puisque cela
lui était arrivé ! Mais quand je suis dans mon état ... je ne
peux même pas dire cela, ce n'est pas "personnel", c'est une
manière d'être ... quand on a la vraie manière d'être, quand
on est un être conscient et que l'on a la vraie manière d'être,
ça ne peut pas vous toucher.
C'est comme l'expérience de rencontrer un ennemi et de
vouloir le frapper, et puis les coups ne portent pas et tout ce
que vous faites n'a pas d'effet, c'est toujours subjectif. J'ai
eu toutes les preuves, toutes les preuves.
Mais alors, qu'est-ce qui est objectif?

Il y a des mondes, il y a des êtres, il y a des pouvoirs, ils
ont leur existence propre, mais ce que je veux dire, c'est que
les relations avec la conscience humaine dépendent de cette
conscience humaine pour la forme qu'elles prennent.
C'est comme avec les dieux, mon petit, c'est la même
chose. Tous ces êtres du Surmental, tous ces dieux, la
relation avec eux, la forme de ces relations, dépend de la
conscience humaine. Vous pouvez être... On a écrit :
"L'homme est un bétail pour les dieux", mais si l'homme
accepte d'être un bétail. Il y a dans l'essence de la nature
humaine une souveraineté sur toutes ces choses, qui est
spontanée et naturelle, quand elle n'est pas faussée par un
certain nombre d'idées et de soi-disant connaissances.
On pourrait dire que l'homme est le maître tout-puissant
de tous les états d'être de sa nature, mais qu'il a oublié de
l'être.
Son état naturel, c'est d'être tout-puissant — il a oublié
de l'être.
Dans cet état d'oubli, toutes les choses deviennent
concrètes, oui, dans le sens que l'on peut avoir une marque
sur l'oeil, ça peut se traduire comme cela, mais c'est parce
que... parce que "on a permis que ce soit.
C'est la même chose pour les dieux, ils peuvent régir
votre vie et vous tourmenter beaucoup (ils peuvent vous
aider beaucoup aussi), mais leur puissance, par rapport à vous,
à l'être humain, c'est la puissance que vous leur donnez.
C'est une chose que j'ai apprise petit à petit depuis
plusieurs années. Mais maintenant, j'en suis sûre.
Naturellement, dans la courbe de l'évolution, il était
nécessaire que l'homme oublie sa toute-puissance, parce
qu'elle l'avait tout simplement gonflé d'orgueil et de vanité
et qu'alors c'était complètement déformé, et il fallait lui
donner le sens de beaucoup de choses qui étaient plus fortes
et plus puissantes que lui. Mais essentiellement, ce

n'est pas vrai. C'est une nécessité de la courbe du progrès,
c'est tout.
L'homme est un dieu en puissance. Il a cru qu'il était un
dieu réalisé. Il avait besoin d'apprendre qu'il n'était rien du
tout qu'un pauvre petit ver qui grouillait sur la terre, et alors
la vie l'a raboté, raboté, raboté de toutes les façons, jusqu'à
ce qu'il ait.., pas compris, mais enfin un peu senti. Mais dès
qu'il prend la position véritable, il sait qu'il est un dieu en
puissance. Seulement, il faut le devenir, c'est-à-dire
surmonter tout ce qui ne l'est pas.
Cette relation avec les dieux est extrêmement intéressante...
Tant que l'homme est ébloui, en admiration devant
la puissance, la beauté, les réalisations de ces êtres divins, il
est leur esclave. Mais quand, pour lui, ce sont des manières
d'être du Suprême, et rien de plus, et que lui-même est une
autre manière d'être du Suprême, qu'il doit devenir, alors la
relation est différente et il n'est plus leur esclave — il n'est
pas leur esclave.
Au fond, la seule objectivité, c'est le Suprême.
Voilà, tu l'as dit, mon petit. C'est cela. C'est exacte-ment
cela.
Si l'on prend le mot objectivité au sens "d'existence
indépendante réelle" — l'existence en soi indépendante
réelle —, il n'y a que le Suprême.
Cela a quand même quelque chose d'inquiétant, cette
subjectivité presque totale.
Ah, pourquoi?
On se demande ce qui est vrai, ce que l'on rencontre vraiment?
Est-ce que tout n'est pas un tissu d'imagination?
C'est un peu inquiétant.

Mais quand on a l'expérience positive de l'unique exclusive
existence du Suprême et que tout n'est que le jeu du
Suprême à Lui-même, au lieu d'être une chose inquiétante
ou déplaisante, ou gênante, c'est au contraire une sorte de
sécurité totale.
L'unique réalité, c'est le Suprême. Et tout cela, c'est un
jeu qu'Il se joue à Lui-même. Je trouve cela beaucoup plus
consolant que le contraire.
Et d'abord, c'est la seule certitude que cela peut devenir
quelque chose de merveilleux, autrement...
Ça aussi, cela dépend absolument de la position que l'on
prend. Une identification complète avec le jeu en tant que
jeu, comme une chose existante en soi et indépendante, est
probablement nécessaire, tout d'abord, pour jouer le jeu
comme il convient. Mais il y a un moment où l'on arriverait,
justement, à ce détachement, ce dégoût si total de toute la
fausseté de l'existence, qu'elle n'est plus tolérable que quand
on la voit comme le jeu intérieur du Seigneur en Lui-même,
pour Lui-même.
Et alors, on a le sentiment de cette liberté absolue et
parfaite qui fait que les possibilités les plus merveilleuses
deviennent réelles, que tout ce que l'on peut imaginer de
plus sublime est réalisable.
(Mère entre en contemplation)
Tu verras, il y a un moment où l'on ne peut se tolérer
soi-même et la vie que si l'on prend l'attitude où c'est le
Seigneur qui est tout. Tu vois, ce Seigneur, combien de
choses Il possède! Il joue avec tout ça — Il joue, Il joue à
changer les positions. Et alors, quand on voit ça, ce tout, on
a le sentiment de la merveille illimitée, et que tout ce qui est
l'objet de l'aspiration la plus merveilleuse, tout cela, c'est
tout à fait possible, et ce sera même dépassé. Alors, on est
consolé. Autrement l'existence.., c'est inconsolable.

Mais comme cela, ça devient charmant. Je te dirai cela un
jour.
Quand on a l'impression de l'irréalité de la vie — l'irréalité
de la vie par rapport à une réalité, qui est certainement
par-delà, au-delà, mais en même temps à l'intérieur de la
vie, alors, à ce moment-là... ah! oui, enfin, ça c'est vrai —
enfin ça, c'est vrai et mérite d'être vrai. Ça, c'est la réalisation
de toutes les splendeurs possibles, de toutes les merveilles
possibles, de toutes les, oui, les félicités possibles, de
toutes les beautés possibles, ça oui, autrement...
J'en suis là.
Et alors, j'ai l'impression d'avoir encore un pied ici, un
pied là, ce qui n'est pas une situation très agréable, parce
que... parce que l'on voudrait qu'il n'y ait plus que Ça.
La manière d'être actuelle, c'est un passé qui vraiment ne
devrait plus exister. Tandis que l'autre : ah! enfin! enfin!
c'est pour ça qu'il y a un monde.
Et tout reste tout aussi concret et tout aussi réel — ça ne
devient pas fumeux! c'est tout aussi concret, tout aussi réel,
mais... mais ça devient divin, parce que... parce que c'est le Divin.
C'est le Divin qui joue.


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